Le 16 janvier 2024, la Fondation Ethos et plusieurs de ses membres co-déposent une résolution d’actionnaires climatique à l'assemblée générale 2024 de Shell. Cette résolution, dont le dépôt a été coordonné par l’organisation Follow This, exige de la société pétrolière britannique qu'elle aligne ses objectifs climatiques, y compris à moyen terme, sur les Accords de Paris.
Le 19 octobre 2023, le fonds « Clartan Ethos ESG Europe Small & Mid Cap » obtient le Label ISR trois ans après son lancement. Créé par le gouvernement français, ce label distingue les fonds qui mettent en œuvre une méthodologie d’investissement socialement responsable (ISR) robuste aboutissant à des résultats concrets et mesurables. Il récompense des fonds qui répondent à des critères stricts en matière de responsabilité ESG, que ce soit dans le cadre de la gestion, mais également en termes de transparence et de communication.
Au mois de juillet 2023, la Fondation Ethos accueille son 250ème membre. Ensemble, ces membres gèrent une fortune totale qui dépasse les CHF 355 milliards et comptent près de deux millions d’assurées et d’assurés.
Le 4 avril 2023, Credit Suisse tient sa dernière assemblée générale annuelle, peu de temps après été sauvée et rachetée par UBS. Prenant la parole lors de cette AG historique, le directeur d’Ethos Vincent Kaufmann soumet une série de questions au conseil d’administration et exige que toute la lumière soit faite sur la responsabilité des dirigeants actuels et anciens dans la débâcle de la banque.
Le 2 février 2023, Ethos annonce le renforcement de sa direction avec la nomination de trois personnes. Aurora Mouturat-Sorensen, qui rejoint l’entreprise, est la nouvelle responsable du service d’analyses des assemblées générales, de l'analyse ESG ainsi que du programme de dialogue avec les entreprises cotées en Suisse. David Jeannet et Matthias Narr, tous deux membres de la direction élargie depuis 2020, restent quant à eux responsables de l’investissement et des évaluations ESG des entreprises internationales pour le premier et de l’engagement international pour le second.
Le 30 janvier 2023, Ethos et ses partenaires européens spécialistes en matière de gouver-nement d’entreprise annoncent qu’ils renforcent leur collaboration et se regroupent au sein de l’« Ethos European Network ». Au total, les analystes du réseau fourniront des analyses et des recommandations de vote pour plus de 470 entreprises européennes. Tous les prin-cipaux marchés sont concernés : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne, la Fin-lande, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède et la Suisse.
Le 6 octobre 2022, Ethos publie sa méthodologie d’impact positif. L'objectif est de permettre aux investisseurs, à commencer par Ethos, d’identifier plus facilement les entreprises actives dans des secteurs ou des activités qui ont un impact positif sur l’environnement et la société en général et de réorienter ainsi les capitaux vers des activités durables.
En octobre 2022, l’Ethos Engagement Pool (EEP) International accueille son 100e membre avec l’adhésion de la Fondation collective GEMINI. Ce programme de dialogue actionnarial avec les entreprises étrangères a été lancé par Ethos et six caisses de pension en 2016.
En septembre 2022, les équipes d’Ethos à Zurich quittent le bord du lac et le quartier de Seefeld pour emménager dans des bureaux plus spacieux situés en plein cœur de la vieille ville, à deux pas de la gare.
Le 9 juin 2022, lors des assemblées générales annuelles, les membres de la Fondation Ethos et les actionnaires d’Ethos Services SA valident la stratégie climatique qui doit permettre à Ethos d’atteindre son objectif « Net Zero » d’ici à 2050 au plus tard. Si Ethos œuvre depuis plus de 15 ans pour lutter contre le réchauffement climatique, Ethos a franchi une nouvelle étape en décembre 2021 en signant l’initiative « Net Zero Asset Managers » et en s’engageant ainsi à réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro d’ici à 2050, que ce soit en poursuivant ou en intensifiant les mesures déjà existantes en matière de composition des fonds de placement et d’actionnariat actif.
Le 30 mars 2022, Ethos et sept caisses de pension suisses déposent une seconde résolution d’actionnaires à l’assemblée générale 2022 de Credit Suisse afin qu’un audit spécial de la banque soit effectué en lien avec l’affaire Greensill – et plus particulièrement la débâcle des fonds « Supply Chain Finance » – et les récentes révélations des « Suisse Secrets ».
Le 9 mars 2022, la Fondation Ethos, l’ONG britannique ShareAction et onze investisseurs institutionnels déposent une résolution d’actionnaires climatique auprès de l’assemblée générale de Credit Suisse. Cette résolution, la première en Suisse, a pour objectif d’encourager la banque à améliorer la transparence de son reporting sur les risques climatiques et réduire son financement aux entreprises actives dans les énergies fossiles.
Le 26 janvier 2022, Ethos publie la première étude sur la responsabilité numérique des entreprises cotées en Suisse afin de mesurer leur degré de préparation aux enjeux croissants de la numérisation de l’économie. Cette étude faisait suite à la publication d’un « Engagment Paper » en décembre 2020 qui recensait les bonnes pratiques en la matière et dressait une liste de sept attentes des investisseurs envers les sociétés cotées. Pour Ethos, la responsabilité numérique des entreprises fait désormais partie des thèmes émergeants mais cruciaux de l’investissement socialement responsable.
Le 25 novembre 2021, les trois fonds d’investissement Ethos qui avaient été soumis pour certification au Forum allemand pour les investissements durables (FNG) ont obtenu un label FNG deux étoiles pour l’année 2022. Ce label, qui doit être renouvelé chaque année, certifie que les fonds répondent aux normes de qualité pour les investissements durables telles que définies par l’organisme indépendant FNG.
Le 9 novembre 2021, une étude cofinancée par Ethos chiffre pour la première fois les investissements qui seraient nécessaires permettre aux grandes entreprises industrielles cotées en Suisse de réduire leur impact environnemental dans des limites supportables pour la planète. Résultat: selon les auteurs de l’étude les 14 sociétés non-financières du SMI devraient réaliser des investissements annualisés de CHF 28 milliards si elles entendent pouvoir réduire leurs émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro et poursuivre leurs activités tout en préservant les réserves en eau et en terres cultivables de la planète («Planetary Boundaries»). Ce qui représente environ 60% de leurs bénéfices de 2020 et 3.4% du PIB suisse.
Le 15 juillet 2021, Ethos Services SA, qui emploie 27 personnes à Genève et Zurich, est primée pour ses pratiques en matière de gouvernance. Elle est nommée « Best For The World » dans la catégorie Gouvernance parmi les entreprises suisses certifiées B Corp. Cette distinction distingue des entreprises qui répondent aux normes les plus élevées de performance sociale et environnementale, de responsabilité et de transparence. Elle est attribuée chaque année aux 5% des entreprises certifiées B Corp qui obtiennent les meilleures notes dans leur secteur d’activité au sein de l’une des catégories suivantes : la gouvernance, les politiques envers les collaborateurs, les relations avec les clients et la collectivité et le respect de l’environnement.
Le 1er avril 2021, six fonds de la gamme Ethos – trois fonds actions, deux fonds obligataires et un fonds d’allocation d’actifs – sont effectivement transférés auprès de la BCV. Ils sont désormais gérés par BCV Asset Management et administrés par Gérifonds, filiale du groupe en charge de la direction des fonds.
Le 16 mars 2021, Nestlé répond favorablement à une demande d’Ethos et accepte de soumettre sa feuille de route climatique (« roadmap ») pour parvenir à zéro émission nette de CO2 d’ici à 2050 au vote consultatif de ses actionnaires lors de son assemblée générale (AG) du 15 avril 2021. Cette décision fait suite aux nombreux échanges menés par Ethos au cours des mois précédents avec les conseils d’administration de Nestlé et Holcim, les deux principaux émetteurs suisses de CO2. Ethos considère que les actionnaires doivent pouvoir s’exprimer sur la stratégie climatique d’une société (« Say on Climate ») – comme cela se fait déjà pour le rapport de rémunération (« Say on Pay ») – en particulier pour ce qui concerne des sociétés à forte intensité d’émissions de CO2 et qui se sont elles-mêmes engagées à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Il s’agit pour les actionnaires de s’assurer que les risques climatiques sont bien pris en compte par ces sociétés et que leurs annonces sont effectivement accompagnées de mesures concrètes et efficaces. Le 18 mars 2021, c’est Holcim qui répond à son tour positivement à la requête d’Ethos et annonce que son rapport d’alignement climatique sera soumis au vote consultatif de ses actionnaires lors de son AG 2022.
Le 21 décembre 2020, le fonds d’investissement dédié aux petites et moyennes capitalisations suisses et géré conjointement avec Vontobel – le « Vontobel Fund (CH) – Ethos Equities Swiss Mid & Small Cap » – franchit la barre symbolique des CHF 1 milliard sous gestion. Lancé en décembre 2004, ce fonds allie l’analyse extra-financière d’Ethos (basée sur une approche best in class ratings EGS) à l’analyse financière de Vontobel (analyse fondamentale Bottom up).
Le 19 novembre 2020, le lancement du fonds de placement « Ethos Swiss Sustainable Equities » constitue la première étape de la mise en œuvre du partenariat stratégique entre Ethos et la BCV. Ce fonds en actions suisses, destiné aux investisseurs privés et institutionnels, bénéficie des compétences des deux partenaires dans la gestion ESG et la construction de portefeuilles. Concrètement, Ethos est en charge de l’analyse ESG des sociétés, de l’exercice des droits de vote et du dialogue actionnarial tandis que l'Asset Management de la BCV assure la sélection des sociétés et la construction du portefeuille, en tenant compte des notations d’Ethos, de l’analyse financière et des considérations de risques.
Le 8 octobre 2020, Ethos et la BCV annoncent la conclusion d’un partenariat stratégique sur le long terme avec pour objectif de créer un nouveau pôle de compétences dans la finance durable en Suisse. Dans un premier temps, six fonds de la gamme Ethos seront gérés par l’Asset Management de la BCV et administrés par Gérifonds, filiale du groupe BCV en charge de la direction de fonds.
En septembre 2020, Ethos quitte ses locaux historiques de la place de Cornavin, où la Fondation a vu le jour en 1997, pour s’installer dans un espace deux fois plus grand en plein cœur du nouveau quartier de Lancy-Pont-Rouge, à Genève.
Fin mai 2020, Ethos Services SA reçoit la certification B Corp. Ce label, remis par l’organisation à but non-lucratif B Lab, atteste de l’impact social et environnemental positif d’Ethos sur la société et se fonde sur une évaluation détaillée de l’entreprise dans cinq domaines : la gouvernance, les politiques envers les collaborateurs, les relations avec les clients et la collectivité et le respect de l’environnement. Avec 109 points, Ethos se classe directement parmi les meilleures sociétés de services engagées dans le mouvement B Corp.
En mars 2020, de nouveaux critères d’exclusion sont approuvés par le conseil de fondation. Désormais, toutes les sociétés qui réalisent plus de 5% de leur chiffre d’affaires dans le gaz et le pétrole d’origine non conventionnelle (sables bitumineux, pétrole et gaz de schiste, forages arctiques) seront formellement exclues des fonds et des investissements Ethos. Il en va de même pour les sociétés qui participent au transport de ces énergies.
En décembre 2019, le fonds « Vontobel Fund (CH) – Ethos Equities Swiss Mid & Small Cap » fête ses 15 ans d’existence. Sa fortune totale dépasse CHF 700 millions et sa performance annuelle est meilleure que celle de son indice de référence – le SPI Extra - Total Return – pour la douzième fois en 15 ans.
Le 2 décembre 2019, Ethos lance un deuxième indice boursier consacré à la bonne gouvernance des entreprises suisses. « L’Ethos Swiss Governance Index Large » suit la même méthodologie que « l’Ethos Swiss Corporate Governance Index » (ESCGI) créé en janvier 2017 mais se concentre sur les 20 plus grandes capitalisations de la bourse suisse (SPI Large).
En juin 2019, trois fonds Ethos sont nominés aux « GFSI Swiss Sustainable Funds Awards », dont le fonds Vontobel Fund (CH) – Ethos Equities Swiss Mid & Small Cap qui remporte le « Prix Actions Suisses » de l’année. Ce prix récompense le meilleur fonds en actions suisses aussi bien en termes de performance financière que pour son engagement en matière d’investissement socialement responsable.
Le 14 juin 2018 marque une étape importante dans l’histoire d’Ethos: Dominique Biedermann, dernier représentant des fondateurs, décide de ne pas se représenter pour un nouveau mandat de président des conseils après 21 ans d’engagement ininterrompu en faveur du développement d’Ethos, dont la majeure partie en tant que directeur.
Suite à la forte croissance des activités au cours des dernières années, les conseils décident que deux personnes distinctes siègeraient dorénavant à la présidence de la Fondation Ethos et à celle d’Ethos Services SA. Rudolf Rechsteiner, ancien conseiller national et spécialiste à la fois du domaine de la prévoyance professionnelle et des questions liées aux énergies renouvelables, est nommé président de la Fondation Ethos à l’assemblée générale 2018. Beth Krasna, qui dispose d’une large connaissance en matière de gouvernance d’entreprise et possède une grande expérience de la conduite d’entreprises et des mandats d’administratrice, reprend, quant à elle, la présidence d’Ethos Services.
Le 11 mai 2018, la société Sika annonce qu’un accord à l’amiable a été trouvé avec la famille Burkard et Saint-Gobain, et ceci au bénéfice de toutes les parties impliquées au conflit, tout en assurant l’indépendance de la société. Sika annonce également le tenue d’une assemblée générale extraordinaire en vue d’introduire l’action unique, et de supprimer la limite d’inscription des droits de vote ainsi que la clause d’« opting out ».
Cet accord met fin à un litige qui avait éclaté en décembre 2014 suite à la décision de la famille Burkard de vendre sa participation dans Sika (17% du capital et 52% des droits de vote) à Saint-Gobain. Pour Ethos, qui avait obtenu le statut d’intervenant accessoire aux côtés des membres du conseil d’administration non liés à la famille Burkard, cette issue est très satisfaisante. Elle démontre l’utilité d’un engagement actionnarial fort en vue de préserver l’indépendance d’une société et de promouvoir l’égalité de traitement entre actionnaires.
Le 2 février 2017, la Fondation Ethos fête son 20ème anniversaire. Plusieurs personnalités, dont la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et le président du conseil d’administration de Novartis Jörg Reinhardt, participent aux festivités sur le thème qui avait déjà constitué le fil conducteur du premier rapport annuel d'Ethos en 1997, à savoir : « En tant qu’investisseurs, nous construisons le monde de demain ». Cet anniversaire est également l’occasion pour Ethos de publier ses huit principes pour l’investissement socialement responsable (ISR).
En février 2017, Ethos obtient l’approbation de la FINMA pour ouvrir l’ensemble de ses fonds de placement aux investisseurs privés. Les personnes privées peuvent désormais souscrire à des parts des fonds Ethos aux mêmes conditions que les investisseurs institutionnels et profiter des solutions de placement d’Ethos issues de ses 20 années d’expérience dans l’investissement socialement responsable (ISR) et combinant les meilleures pratiques dans ce domaine.
En janvier 2017, Ethos lance le premier indice boursier suisse consacré à la gouvernance d’entreprise : l‘Ethos Swiss Corporate Governance Index (ESCGI). Lancé en partenariat avec SIX Swiss Exchange, cet indice à la méthodologie novatrice permet de se concentrer sur les actions suisses tout en réduisant l’exposition à de sérieux risques de gouvernance en sous-pondérant ou en excluant les sociétés présentant de tels risques. Il permet aussi de réduire l’exposition aux sociétés sujettes à des controverses ESG sérieuses et d’améliorer le profil carbone de l’indice de référence (le SPI).
En octobre 2016, suite au succès du programme de dialogue actionnarial avec les entreprises cotées en Suisse, Ethos et six institutions de prévoyance suisses créent un programme de dialogue similaire avec les entreprises cotées à l’étranger : l’Ethos Engagement Pool International (EEP International). Le dialogue avec ces entreprises sur des questions de gouvernance et de responsabilité sociale et environnementale sera notamment mené en participant à des initiatives internationales d‘engagement collectif. Ainsi, les membres du Pool profiteront d’un réseau international constitué d’investisseurs institutionnels ou de groupements d’investisseurs dont Ethos fait partie depuis de nombreuses années.
Egalement en octobre, l’engagement actionnarial fort et continu de la Fondation Ethos en faveur du maintien de l’indépendance de la société Sika est récompensé lorsque le Tribunal cantonal de Zoug rejette la plainte de la famille Burkard contre le conseil d’administration de Sika. Ethos décide de maintenir son statut d’intervenant accessoire dans le recours de la famille Burkard contre la confirmation du droit du conseil d’administration de Sika de limiter les droits de vote de la famille pour les votes liés à la vente des actions à Saint-Gobain.
En décembre 2015, la Fondation Ethos est acceptée en tant qu’intervenant accessoire en soutien du conseil d’administration de Sika dans une procédure en cours au Tribunal de Zoug. Ethos ouvre ainsi une nouvelle voie dans le domaine de l’engagement actionnarial.
En octobre 2015, à la veille du sommet de Paris sur le climat (COP21), Ethos lance un fonds en actions internationales composé de titres peu intensifs en émissions de carbone et rejoint le Montréal Carbon Pledge, un groupement d’investisseurs s’engageant à publier les émissions de carbone de tous ou d’une partie de leurs portefeuilles. Ethos va désormais communiquer l’intensité carbone de l’ensemble de ses fonds en actions.
Le 12 juin 2015, lors de l’assemblée générale de la Fondation Ethos, Kaspar Müller, président depuis 2007 et membre du conseil depuis la création de la Fondation en 1997, ne se représente pas à réélection. Dominique Biedermann, jusqu’ici directeur d’Ethos, est élu pour lui succéder tandis que Vincent Kaufmann, directeur adjoint depuis 2013, est nommé en tant que nouveau directeur.
Au mois de février 2015, la Fondation Ethos accueille son 200ème membre. Cette étape réjouissante traduit la grande marque de confiance et l’intérêt croissant des institutions de prévoyance suisses pour l’investissement socialement responsable et l’exercice actif des droits d’actionnaires.
En janvier 2015, Ethos lance un groupe de soutien à sa résolution qui demande la suppression de la clause d’« opting out » chez Sika. Ce groupe comprend rapidement 220 investisseurs institutionnels et privés représentant 7% du capital et 4% des droits de vote. Lors de l’assemblée générale de Sika le 14 mars 2015, la résolution obtient 97% de soutien parmi les actionnaires non liés à la famille Burkard. Elle est malgré tout rejetée, car la famille Burkard possède la majorité des voix et est opposée à cette résolution.
L’obligation de vote pour les caisses de pension suisses conduit de nombreuses institutions de prévoyance à utiliser les recommandations de vote d’Ethos pour exercer les droits de vote de leurs actions suisses. Fin 2014, Ethos conseille ainsi plus de 200 clients institutionnels qui détiennent près de CHF 40 milliards d’actions suisses, ce qui représente environ 3.5% de la capitalisation boursière suisse.
Le 8 décembre 2014, l’actionnaire principal de Sika, la famille Burkard, qui détient 16% du capital et 52% des droits de vote, annonce son intention de vendre ses actions au concurrent Saint-Gobain. Cette annonce suscite de nombreuses réactions hostiles. Ethos et 11 importants actionnaires institutionnels suisses, en particulier, déposeront une résolution demandant la suppression de la clause d’« opting out » à l’assemblée générale du 14 avril 2015.
En octobre 2014, l’Ethos Engagement Pool (EEP) accueille son 100ème membre. Fondé en 2004, ce programme vise à engager le dialogue avec les sociétés cotées en Suisse afin de les encourager à améliorer leur gouvernance et renforcer leur responsabilité environnementale et sociale. Ses membres gèrent à ce moment-là CHF 17 milliards d’actions suisses.
En septembre 2014, Ethos Services procède à une augmentation de capital pour financer sa croissance et les développements liés à la mise en œuvre de l’initiative Minder. Cette augmentation de capital est souscrite par 17 institutions membres de la Fondation Ethos. La Fondation Ethos garde néanmoins deux-tiers du capital d’Ethos Services.
Le 16 mai 2013, suite à l’effondrement d’une usine textile au Bangladesh qui fait plus de 1'100 morts, Ethos s’associe à 200 investisseurs institutionnels, originaires des Etats-Unis, du Canada, d’Australie et d’Europe, pour faire pression sur les grandes marques et les détaillants d’habits bons marchés et exiger qu’ils mettent en place des politiques d’approvisionnement durables tout au long de leur chaîne d’approvisionnement. La Fondation Ethos participe désormais régulièrement à des initiatives internationales d’engagement collectif.
En mars 2013, l’approbation de l’initiative Minder par le peuple suisse suivie de la publication de l’ordonnance contre les rémunérations abusives (ORAb) entraîne une hausse importante des activités pour Ethos. L’obligation de vote prévue pour les institutions de prévoyance à partir de 2015 nécessite une adaptation des produits proposés. Ethos est notamment amené à élargir son univers d’analyse à la totalité des sociétés cotées comprises dans l’indice SPI et à développer une plateforme électronique pour faciliter l’accès aux analyses pour ses clients.
En juin 2012, la Fondation Ethos crée l'association à but non lucratif Ethos Académie dont le but est de promouvoir un environnement socio-économique stable et prospère. Cela correspond à l'un des deux buts de la Fondation Ethos. Dick Marty, ancien conseiller aux Etats du canton du Tessin, préside le comité d'Ethos Académie. En fondant Ethos Académie, Ethos veut donner aux personnes privées la possibilité de contribuer à une économie saine et durable. Les cotisations des membres et les dons récoltés seront notamment utilisés pour des projets de sensibilisation de la société civile.
Le 3 mai 2012, l'assemblée générale d'UBS refuse l'augmentation de capital proposée pour financer les plans de participation des collaborateurs. Pour la première fois en Suisse, les actionnaires s’opposent à une proposition du conseil d’administration d’une grande entreprise. Ils montrent ainsi qu'ils ne sont plus d'accord de cautionner un système de rémunération jugé excessif. Le rapport de rémunération, soumis à un vote consultatif, et le vote sur la décharge du conseil d’administration sont également contestés avec respectivement 40% et 47% des voix contre. Ethos avait recommandé pour sa part de s'opposer au rapport de rémunération, à l'augmentation de capital, ainsi qu'à la décharge.
En préambule à la saison 2011 des assemblées générales, Ethos demande aux 100 plus grandes sociétés cotées en Suisse si elles acceptent de soumettre volontairement le rapport ou le système de rémunération au vote consultatif des actionnaires à l’occasion de leur prochaine assemblée générale. Finalement, 45 sociétés acceptent de procéder à un vote consultatif de l’assemblée générale sur le rapport ou le système de rémunération, ce qui montre que l’initiative « Say on Pay » menée par Ethos au cours des deux dernières années commence à porter ses fruits.
Dans le domaine du conseil en matière d’investissement socialement responsable, Ethos propose dorénavant des analyses détaillées et des ratings environnementaux, sociaux et de gouvernance pour un large univers de sociétés suisses et étrangères. Ethos prend aussi en charge des analyses de portefeuille en fonction de critères extra-financiers ou de critères d’exclusions.
Le nombre de membres de la Fondation Ethos continue à croître à un rythme élevé pour la troisième année consécutive. En tout, 19 nouveaux membres ont rejoint le Fondation Ethos en 2011 portant leur nombre à 124 en fin d’année. L’ensemble des membres représentent plus d’un million d’assurés et 150 milliards de francs sous gestion, soit près de 25% du deuxième pilier suisse.
En novembre 2010, la Fondation Ethos accueille son 100ème membre. Les membres d’Ethos gèrent désormais une fortune de près de CHF 140 milliards et représentent environ 900'000 assurés actifs et pensionnés.
En septembre 2010, l’Ethos Engagement Pool, à savoir le programme de dialogue avec les sociétés cotées en Suisse créé en 2004 avec deux caisses de pension, dépasse le cap des 50 caisses de pension membres.
En janvier 2010, quelques semaines avant son assemblée générale, Novartis annonce à la surprise générale qu’elle renonce au cumul des fonctions (président/directeur) et propose d’introduire un vote « Say on Pay » dans ses statuts. Ces deux décisions rejoignent les demandes d’Ethos qui peut donc retirer ses deux résolutions « Stop Chairman-CEO » et « Say on Pay » déposées à l'ordre du jour de l'assemblée générale du 26 février 2010.
Suite notamment à la pression exercée par les résolutions « Say on Pay » d’Ethos, ce sont finalement 20 sociétés parmi les plus grandes capitalisations boursières de Suisse qui acceptent de procéder à un vote consultatif sur le rapport ou le système de rémunération.
En octobre 2009, Raiffeisen Suisse confie à Ethos l’exercice des droits de vote des actions suisses détenues dans ses différents produits 3ème pilier. Au cours des années à venir, ce mandat sera progressivement étendu à d’autres fonds, en particulier la gamme des fonds durables « Futura ».
Le 14 juillet 2009, Ethos obtient l’Award 2009 décerné par l’International Corporate Governance Network (ICGN). Ce prix est considéré comme la plus haute distinction dans le domaine de la gouvernance d’entreprise et récompense chaque année des réalisations exceptionnelles dans ce domaine. Selon le comité de nomination, Ethos a permis d’améliorer de manière significative l’état de la gouvernance et a produit un important impact positif dans sa région.
Suite à l’initiative « Say on Pay » d’Ethos, quatre des cinq sociétés visées (ABB, Credit Suisse Group, Nestlé et UBS) acceptent d’introduire le vote consultatif du rapport ou du système de rémunération. Ethos peut retirer sa résolution dans ces sociétés. Le conseil d’administration de Novartis refuse par contre le vote consultatif. La résolution d’Ethos est présentée au vote de l’assemblée générale le 24 février 2009 et obtient le soutien de 31% des voix.
Une seconde initiative « Say on Pay » est lancée en automne sur le modèle de celle de l’année précédente. Une résolution « Say on Pay » est déposée auprès des quatre plus grandes sociétés qui n’ont pas encore introduit de vote consultatif des actionnaires : Holcim, Novartis, Swiss Re et Zurich Financial Services. Une résolution « Stop Chairman-CEO » visant à empêcher le cumul des fonctions de Président du Conseil d’administration et de CEO est également déposée chez Novartis.
En septembre 2008, Ethos et huit caisses de pension lancent une initiative « Say on Pay » auprès des cinq plus grandes sociétés cotées en Suisse : ABB, Credit Suisse Group, Nestlé, Novartis et UBS. Ethos dépose une résolution qui demande le vote consultatif du rapport de rémunération par l’assemblée générale auprès de chacune des cinq sociétés en vue de l’assemblée générale ordinaire du printemps 2009.
Le 27 février 2008, lors de l’assemblée générale extraordinaire de la banque UBS convoquée pour requérir une augmentation de capital, Ethos présente une résolution qui demande un contrôle spécial suite aux pertes massives de la banque dues à la crise des « subprimes ». La résolution d’Ethos est soutenue par 44% des voix. Suite à ce résultat, UBS accepte de publier un rapport détaillé sur la situation de la banque et les mesures prises dans le cadre de la crise hypothécaire américaine.
Pour la première fois, l’enquête du Carbon Disclosure Project (CDP) est menée en Suisse auprès des 50 plus grandes sociétés cotées, sous le parrainage de la Fondation Ethos et de Pictet Asset Management. Le rapport complet se rapportant aux sociétés suisses, rédigé par Centre Info, est présenté à Genève le 5 décembre 2007 en présence de différentes personnalités du monde économique, financier et scientifique.
Le 21 septembre 2007, pour marquer son dixième anniversaire, Ethos organise un colloque consacré au dialogue entre actionnaires et entreprises. Peter Brabeck-Letmathe, président du conseil d'administration de Nestlé, accepte de faire le discours d’ouverture.
En décembre 2006, Ethos ouvre un bureau de représentation à Zurich.
En novembre 2006, Ethos publie la première étude détaillée sur les rémunérations des instances dirigeantes des 100 plus grandes sociétés cotées en Suisse. La Fondation en appelle à ce que les actionnaires puissent voter à l’avenir de manière consultative sur la politique de rémunération des instances dirigeantes des sociétés cotées, une pratique recommandée par l’OCDE et qui fonctionne déjà très bien dans certains pays européens tels que le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suède.
Le 28 novembre 2006, Ethos s’inscrit parmi les premiers adhérents aux Principles for Responsible Investment (UN PRI) lancés par les Nations Unies.
Le 14 avril 2005, lors de l’assemblée générale de Nestlé, Ethos et cinq caisses de pension publiques présentent une résolution d’actionnaires qui demande d’empêcher le cumul des fonctions de président et CEO, suite à la nomination de Peter Brabeck-Letmathe. A la surprise générale, la résolution obtient 36% de soutien. Le conseil d’administration accepte alors d’engager un processus de révision globale des statuts pour améliorer les droits des actionnaires. Les nouveaux statuts seront approuvés en 2008. Un nouveau CEO sera nommé et Peter Brabeck-Letmathe se concentrera uniquement sur la fonction de président du conseil d’administration.
Ethos devient membre suisse de l’European Corporate Governance Services (ECGS).
Ethos lance un programme de dialogue avec les 100 plus grandes sociétés cotées en Suisse sous le nom d’Ethos Engagement Pool. Le dialogue vise à encourager ces sociétés à améliorer leur gouvernance d’entreprise et à renforcer leur responsabilité environnementale et sociale.
Ethos devient membre des trois groupements internationaux d’investisseurs Pharma Shareowners Group, Extractive Industry Transparency Initiative (EITI) et Institutional Investor Group on Climate Change (IIGCC).
En mai 2002, Ethos présente une résolution d’actionnaire aux assemblées générales de Credit Suisse Group et de Zurich Financial Services pour empêcher le cumul des fonctions de président et CEO. La résolution obtient le score remarquable de 19% au Credit Suisse Group et de 36% à Zurich Financial Services. En l’espace de deux mois, les deux présidents-CEO (Lukas Mühlemann au Credit Suisse Group et Rolf Hüppi à Zurich Financial Services) sont contraints de quitter leurs fonctions.
Ethos devient membre du réseau European Sustainable & Responsible Investment Forum (Eurosif).
Création de la société Ethos Services SA dont la Fondation Ethos est le seul actionnaire jusqu’en 2014. Ethos Services a pour but de prendre progressivement en charge l’ensemble des services de gestion et de conseil en matière d’investissement socialement responsable (ISR) et d’actionnariat actif. Parallèlement, la Fondation Ethos se concentre sur ses buts idéels de promouvoir l’ISR et de favoriser un environnement socio-économique prospère.
Ethos enregistre son 50ème membre.
Ethos s’oppose à la fusion des deux géants bancaires suisses UBS et SBS par crainte d’un risque systémique pour la place financière suisse au vu de la taille de la nouvelle banque UBS. L’histoire donnera malheureusement raison à Ethos une décennie plus tard.
A la fin de la première année d’activité, Ethos compte 25 caisses de pension membres et gère un portefeuille de CHF 270 millions d’actions suisses et européennes.
En février 1997, la Fondation Ethos est créée à Genève par une caisse de pension publique (Caisse de prévoyance du personnel enseignant de l’Instruction publique et des fonctionnaires de l’administration du Canton de Genève) et une caisse de pension privée (Caisse paritaire de prévoyance de l’Industrie de la Construction à Genève). Le but de la Fondation est de promouvoir l’investissement socialement responsable. Les membres de la Fondation doivent être des caisses de pension ou des fondations d’utilité publique suisses.