La Fondation Ethos juge excessive la rémunération variable du CEO de Novartis Joe Jimenez. En conséquence, Ethos recommande de voter contre le système de rémunération soumis au vote consultatif des actionnaires à l'assemblée générale du 22 février prochain. La Fondation salue cependant la décision du conseil d'administration de présenter un nouveau système de rémunération.
Ethos salue la décision du conseil d'administration de Novartis de réviser le système de rémunération de ses instances dirigeantes à partir de 2014. Ce système a été vivement critiqué par Ethos dans le passé. Les principales critiques étaient dues au pouvoir discrétionnaire du conseil dans la détermination de la rémunération variable, aux rémunérations excessives versées aux instances dirigeantes, ainsi qu'au grand nombre de plans de participation dont certains sans conditions de performance.
Ethos considère que le nouveau système apporte des réponses à la majorité des critiques, en particulier en ce qui concerne la structure des rémunérations. Ces dernières seront calculées sur la base de quatre éléments: salaire de base, bonus à court terme et deux plans de performance à long terme, dont l'un en comparaison avec un groupe d'entreprises de même type. Ethos estime cependant que la rémunération variable (cible et maximale) du CEO reste toujours excessive. Selon les calculs d'Ethos, en prenant en compte le salaire fixe 2012, la rémunération du CEO s'élèverait à 10,5 millions de francs s'il atteint ses objectifs et 19 millions au maximum. Pour cette raison, Ethos recommande de voter contre le système proposé en accord avec ses lignes directrices.
D'autre part, le président actuel du conseil Dr. Daniel Vasella, deviendra président honoraire de Novartis. Il sera au bénéfice d'un contrat de non-concurrence d'une durée indéterminée et restera à disposition de la société comme conseiller externe. La société refuse de publier davantage d'informations sur la durée du contrat et les montants de la rémunération, ce qu'Ethos regrette vivement.