Pour la deuxième année consécutive, la Fondation ethos a procédé à l’analyse du gouvernement d’entreprise au sein des 100 plus importantes sociétés suisses cotées. En tant qu’investisseur institutionnel de la plupart de ces sociétés, ethos est très attentive au respect des règles de bonne gouvernance.
L’étude Gouvernement d’entreprise des sociétés suisses en 2004 analyse :
A) La conformité des sociétés suisses par rapport aux exigences de transparence de la « Directive SWX concernant les informations relatives au Corporate Governance ».
La Directive SWX a été édictée en 2002 par la Bourse suisse. Elle précise les informations que les sociétés devraient publier, dans le chapitre consacré au gouvernement d’entreprise dans leur rapport annuel.
B) L’application des règles de bonne pratique en matière de gouvernement d’entreprise par les sociétés suisses.
Pour cette évaluation, la Fondation ethos a développé l’Ethos Corporate Governance Rating. Celui-ci se fonde sur les critères de bonne pratique internationale, en particulier concernant la transparence, la structure du capital, le conseil d’administration, l’organe de révision, ainsi que les droits de participation des actionnaires.
L’analyse du gouvernement d’entreprise au sein des sociétés suisses parvient aux principales conclusions suivantes :
1) La conformité avec les exigences de transparence fixées par la Directive SWX s’est très fortement améliorée depuis l’année dernière. La majorité des sociétés ont atteint maintenant un niveau de transparence satisfaisant au regard de la Directive SWX.
2) Le respect des bonnes pratiques en matière de gouvernement d’entreprise s’est légèrement amélioré par rapport à l’année dernière. De manière générale, les grandes sociétés comprises dans l’indice boursier SMI présentent de meilleurs résultats que les plus petites sociétés. Par ailleurs, les sociétés ayant un actionnaire important (plus de 33.3% des droits de vote) sont globalement en recul par rapport à celles qui ont un actionnariat dispersé.
3) La société obtenant la meilleure note en matière de gouvernement d’entreprise est l’UBS (identique à l’année dernière); celle-ci est suivie de près par le groupe formé de Converium, Credit Suisse Group, Swiss Re et Zurich Financial Services. Les trois sociétés ayant fait le plus de progrès depuis l’année précédente sont Jelmoli, EMS Chemie et Nobel Biocare.
4) La majeure partie des sociétés peut encore sensiblement améliorer sa gouvernance d’entreprise. De manière générale, les progrès les plus importants peuvent encore être réalisés dans le cadre de la composition et du fonctionnement du Conseil d’administration, ainsi que des droits de participation des actionnaires.
L’étude est disponible sur le site internet www.ethosfund.ch
11/16/2004
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